En France, juste 3 jours avant Noël 2016, la loi relative à l’interdiction de la fessée a été inscrite dans le Code civil. Cette loi a été votée majoritairement à l’Assemblée nationale et immédiatement effective sur tout le territoire français.
Avant cela, les interdictions concernant les punitions corporelles comme la fessée étaient partielles, et dans les écoles, certains éducateurs profitaient de ce flou juridique et de leur statut et prenaient le droit de corriger les élèves comme bon leur semblait.Les phrases visant à rabaisser un enfant rebelle, qui a mal agi ou ne travaille pas correctement avaient toujours cours.
A l’origine de l’interdiction de la fessée
Ce fut la députée et non moins pédopsychiatre Edwige Antier qui avait soulevé la question de la fessée qui devrait être interdite, entre autres châtiments à l’enfant. Elle avait présenté un projet de loi laissé sans suite. 4 ans plus tard, une retouche a été faite au projet de loi famille et en mars 2015,
la France a été l’objet d’une énième condamnation par le Conseil de l’Europe sur le fait qu’elle n’a pas de loi suffisamment claire et précise en rapport avec les châtiments corporels, dont la fessée. La menace d’une poursuite par la Cour européenne des droits de l’Homme a été décisive pour la France.
La fessée et les autres châtiments corporels
La loi sur l’interdiction de la fessée comprend d’autres châtiments comme la gifle, les petites tapes sur les mains, les coups de pied aux fesses et même le tirage d’oreilles par les parents ou les enseignants. Elle englobe également les violences d’ordre psychologique telles que les mots assassins et humiliants, les moqueries etc. Mais si un parent administre tout de même une fessée à son enfant, il n’encourt aucune peine, amende ou sanction quelconque.